Le burn-out, cela n'arrive pas qu'aux autres.... La fatigue physique et psychologique jusqu'à l'épuisement intense non maîtrisé n'est pas résolue par un simple arrêt de travail court. Derrière ce "gros coup de fatigue" comme me le rapporte certaines personnes pendant les séances se cachent un épuisement émotionnel bien plus important qui s'est construit insidieusement au fil du temps. Fatigue émotionnelle et stress telle une spirale prennent place dans la vie de tous les jours et tel un vortex vous propulse dans un nuage de confusion. Difficile alors de prendre la distance nécessaire tellement on est pris dedans. Le corps, le mental et les émotions sont mises à mal et le déséquilibre s’installe, entraînant un mal être intense. On n’est plus maître se soi, on est épuisé. Pourquoi en est-on arrivé là ? Derrière l’épuisement, il y a souvent un fonctionnement ancien qui consiste à répondre à toutes les sollicitations/obligations dans un objectif de perfection, de performance, d’utilité. Ce sont ces fameuses injonctions mentales présentent souvent depuis notre enfance qui nous poursuivent insidieusement générant du stress : - « Dépêche-toi » tu vas pouvoir tout faire, même si tu es débordé, il suffit que tu te dépêches. Ici le stress peut apparaître comme un dopant, de l’adrénaline. - « Fais plaisir » ici on a besoin de faire plaisir aux autres pour être aimé (croyance), et on ne sait pas dire "non". On agit sans priorité, seulement avec l'objectif d'être aimé pour ce qu’on fait. La peur de décevoir et de ne pas être bien vu est forte. - « Fais des efforts », on croit qu’il faut toujours en faire plus pour être à la hauteur. On croit aussi qu’il faut travailler dur, voire souffrir pour y arriver. La vie n’est pas une partie de plaisir et donc on s’acharne. La peur de ne pas être à la hauteur est forte.
- « Sois fort », on pense qu’on peut tout gérer seul et qu’on a besoin de personne. Coupé de ses émotions volontairement ou inconsciemment la personne a du mal à dire ce qu'elle ressent. En tension permanente, dans le déni de ses peurs qu’elle cache, elle accumule du stress qui l’épuise et la fatigue. - « Sois parfait » : on est dans le contrôle, tout doit être exécuté de manière parfaite !
On a besoin de se sentir irréprochable, envie de tout savoir, de tout contrôler. On veut être le meilleur, jusque dans les moindres détails. La peur de mal faire génère de l’angoisse et le stress monte en flèche. On a commencé à entendre parler du burn-out dans le monde du travail, mais celui-ci est désormais aussi possible dans :
- La sphère sociale : la pandémie, les transformations sociales, l’actualité ont toutes été l’occasion de prises de position radicales par certain avec une libération de la parole, démultipliée par les réseaux sociaux et autres boucles de messageries. Cet « overflow » donne lieu à une véritable fatigue morale et un découragement à essayer de porter une parole neutre et avisée.
- La sphère familiale : comme une conséquence de ce qui se passe dans les autres sphères, ce dernier havre de paix, ce cocon de repli, est lui-même parfois l’objet de conflits, de surcharge mentale, en particulier pour les femmes.
Il est difficile de s’en sortir seul lorsqu’on est à ces stades d’épuisement. Il devient alors nécessaire de réagir vite, de se faire accompagner pour remonter à la surface et faire le point sur soi, sa relation au travail, sa relation à soi, à son identité. Évidemment la course à la performance, le stress, la pression constante dans le monde du travail et en dehors sont autant d'éléments déclencheurs. Dans le monde du travail : et si on encourageait les salariés à créer une relation plus saine au travail ? Et si on développait des sentiments de fierté, d'enthousiasme, de plaisir ? Et si on donnait du sens à son travail ? N'aurait-on pas des salariés plus motivés, moins stressés et plus heureux ? Et si la performance tant attendue des entreprises était en étroite corrélation avec le bien-être des salariés ?
Dans la sphère sociale : et si on s’affirmait plus et apprenait à prendre plus de distance face aux injonctions, même les plus futiles. Comme ce père de famille ayant décidé de quitter le groupe whatsapp familial n’en pouvant plus de tous les messages, vidéos, selfies et besoin de « liker ». Un accompagnement en coaching, voir un soutien en psychothérapie permet de ne pas sombrer, de se libérer de la pression, de reprendre les rennes sur soi, retrouver la sérénité et la paix intérieure essentielles au bien-être physique et psychique. #santementale, #coaching, #hypnose, #stress, #burnout
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